27 octobre 2015

Le Labyrinthe par James Dashner


Auteur: James Dashner
Éditeur: Pocket Jeunesse
Collection: ----- 
Pages: 408
Parution: 4 octobre 2012
Quatrième de couverture:
Se souvenir, survivre, s'enfuir... Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié.
Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire...

Classement: Or

Mon avis:

Je me suis laissée tenter par Le Labyrinthe il y a à peine quelques semaines, alors que le deuxième film venait de sortir au cinéma. Je me refusais catégoriquement à voir les films avant de lire les livres, désirant conserver la surprise des évènements pour ma lecture plutôt que pour l'écoute. En effet, je ne sais pas si vous serez d'accord avec moi, mais j'ai toujours trouvé que les livres étaient meilleurs que les films. Ainsi, comme cette série a créé beaucoup d'émoi, je voulais la découvrir par la lecture, et je me suis donc plongée dans celle-ci il y a environ une semaine. Et laissez-moi vous dire que, malgré les études universitaires, il est très difficile de se convaincre de le laisser de côté pour vaquer à des occupations plus importantes !

Lorsque je lis une trilogie dystopique comme celle-ci, j'ai pris l'habitude d'apprécier deux moments en particulier sur l'ensemble de l'œuvre: le moment où l'auteur place l'histoire et la fin de la trilogie en entier. Ce n'est, selon moi, que par ces moments que l'on peut juger de la qualité de ce genre littéraire. Je n'affirme pas que ce qui se passe entre les deux n'est pas important, loin de là ! Toutefois, ce qui marque les esprits le plus profondément, ce sont ces deux moments cruciaux: le début, qui vise à accrocher le lecteur à l'histoire et à poser le cadre dans lequel elle se déroulera, et la fin, qui sert habituellement de leçon si l'on se donne la peine de transposer les évènements dans la réalité.

Pour moi, le début de cette trilogie a été amené de façon grandiose. L'auteur sait maîtriser la langue et est excessivement doué pour cultiver le mystère. Car oui, voilà sur quoi se base en grande partie ce premier tome: le mystère. Quand Thomas sort de la Boîte, au tout début du récit, nous en sommes au même point que lui: on ignore complètement où nous sommes, avec qui et surtout pourquoi. Cette situation est très bénéfique à l'auteur, mais il ne s'arrête pas là. En effet, il révèle les informations au compte-goutte. Cette partie de l'histoire a été menée d'une façon admirable et démontre la maîtrise du rythme du récit par l'auteur. À aucun moment je n'ai regretté qu'il ne nous révèle plus d'informations: l'intrigue avançait avec une cadence bien mesurée, de façon à cultiver le mystère sans que le lecteur en vienne à se frustrer contre une absence exagérée de réponses à ses questions. Au contraire, le tout était bien mesuré et ne me donnait que plus envie de poursuivre ma lecture pour en apprendre davantage.

Vous l'aurez compris, j'ai vraiment adoré la façon que l'histoire est amenée. On apprend à découvrir lentement le monde qu'a créé de James Dashner et, pour moi, c'est un plus. L'amnésie des personnages, en particulier celle de Thomas, est aussi admirablement bien maîtrisée. En effet, l'auteur va même jusqu'à souligner le fait que le jeune homme ne connait pas sa propre personnalité ni les raisons de ses propres réactions instinctives. Il les découvre par lui-même à mesure que les évènements s'enchaînent, tout comme nous.

Partant de là, je dois avouer que j'ai une opinion mitigée sur la personnalité de Thomas. J'aime bien le fait qu'il veuille prendre soin des autres et les protéger de tout, mais peut-être pas à un aussi haut niveau qu'il le fait. En effet, toutes ses actions visent uniquement le bien-être des autres, à un tel point qu'on en vient à se demander s'il aurait fait quelque chose dans une situation où il se serait retrouvé seul... Je le trouve aussi assez présomptueux de croire que son arrivée à LUI va changer quelque chose, alors que cela fait deux ans que les autres tentent de trouver une solution sans succès. Bien sûr, l'auteur nous fait des clins d'œil ici et là pour bien spécifier que ce trait de caractère est voulu, mais il n'en reste pas moins que cet aspect de sa personnalité m'empêche de totalement m'attacher à lui. Par contre, j'ai bien apprécié la rapidité d'esprit et l'ingéniosité dont il a fait preuve dans plusieurs situations cruciales. De plus, il n'est pas naturellement porté vers les autres, ce qui cadre bien avec l'histoire globale même s'il s'agit d'un aspect qui entre en contradiction directe avec son besoin de tous les aider qu'importe les conséquences.

Pour finir, j'ai bien apprécié la façon dont l'auteur s'y est pris pour clore ce premier tome. En effet, il ne nous laisse pas en plan, dévoré par la curiosité. Au contraire (et c'est la première fois que je constate cela dans une dystopie), l'auteur révèle une information très importante dans les dernières pages de son roman. Cela m'a étonné et, contrairement à ce que plusieurs auteurs pourraient penser, cela ne m'a pas enlevé le goût d'aller acheter la suite, bien au contraire. 

Somme toute, c'était une très belle découverte que je suis avide de poursuivre. Vous aurez sans doute de mes nouvelles très prochainement concernant le deuxième tome, la Terre brûlée !


2 commentaires:

  1. Tu me donnes bien envie de lire ce roman qui commence à prendre la poussière dans ma PAL!

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  2. Je te garantis que tu ne regretteras pas de commencer cette série ! Si tu as aimé Hunger Games et Divergence, elle est faite pour toi !

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