Auteur: Brent Weeks
Éditeur: Milady
Collection: Fantasy
Pages: 697 pages
Parution: 25 juillet 2011
Parution: 25 juillet 2011
Quatrième de couverture:
Cénaria est un royaume brisé où règnent la famine et le désespoir. Il n'est plus défendu que par une armée misérable. Au nord, le nouveau Roi-dieu a un plan. C'est de la démence mais, s'il parvient à le mener à bien, personne ne pourra plus l'arrêter. Pour sauver ses amis, et peut-être même ses ennemis, Kylar doit accomplir l'impossible: assassiner une déesse. S'il échoue, il condamnera à la moitié d'un continent. S'il réussit, il perdra tout ce à quoi il tient.
Classement: Coup de coeur
Mon avis:
Alors, tout de suite
après avoir terminé le 2e tome, j’ai décidé d’enchaîner avec le 3e
et dernier tome de la série. Mes attentes étaient très élevées face à
celui-ci : j’avais espoir que l’auteur réussisse à utiliser tous les
éléments et les personnages qu’il avait présenté dans les tomes précédents et,
à un élément près, il y est parvenu de façon magistrale !
On retrouve ici nos
personnages principaux après la bataille au Bosquet de Pavvil, au moment où
Térah Graesin devient la reine de Cénaria. Dans celui-ci, pas question pour
Kylar d’abandonner son métier. Il est plutôt prêt à employer toutes ses
capacités à leur plein potentiel afin d’aider les gens qu’il aime. L’auteur
nous amène ici sur plusieurs fronts en même temps : Dorian, Feir, Solon,
Vi, Élène, Kylar et j’en passe. Durant tout le roman, on appréhende la
grandiosité de la fin, où tous auront leur rôle à jouer. Et, même si j’ai eu
très peur de voir mes espoirs s’effondrer, il n’en a rien été. La fin était
parfaite !
L’auteur réussit encore
à nous étonner dans ce tome. Certains indices, qui ont été semés ici et là dans
l’histoire, finissent par prendre tout leur sens. Cela faisait bien longtemps,
il me semble, que je n’avais pas lu la fin d’une histoire (que cela soit une
série ou un one-shot) où l’on nous donnait des explications sur absolument
tout, mais tout en nous laissant une certaine marge de manœuvre dans les toutes
dernières pages. Je veux dire par là que l’entièreté du passé et du présent ont
une conclusion satisfaisante, mais que l’on connaît seulement quelques bribes
du futur de chacun. Ces petits indices nous permettent de nous imaginer ce qui
pourrait arriver, et c’est là qu’est la marge de manœuvre dont je parlais
précédemment. J’adhère absolument à cette façon de faire et j’espère que
j’aurai le plaisir de la retrouver dans d’autres histoires !
L’auteur réussit aussi
à s’en tenir à son idée première. Il est très rare que cela arrive, mais ce
livre n’a pas un happy ending. Et je suis en train de réaliser que ce sont
vraiment les fins comme celle-ci que je préfère. En effet, cela me donne
l’impression que l’auteur ne se censure pas et qu’il reste fidèle aux
caractères des personnages qu’il a créé. J’ai aussi l’impression que l’auteur
lui-même n’écrit la fin qu’à contrecœur, comme si c’était l’histoire elle-même
qui la lui imposait. Il s’agit pour moi de la preuve irréfutable que Brent
Weeks est un excellent auteur.
L’auteur réussit dans
ce tome à faire ressortir la personnalité de chaque personnage et à l’exploiter
au maximum. Celui qui m’a le plus étonné, c’est Dorian. Autant il peut être la
personne la plus vertueuse sur Midcyru, autant il est prêt à sacrifier cette
même vertu pour une cause qui le dépasse. En cela, l’auteur réussit très bien à
démontrer que chaque individu recèle une part d’ombre en lui et que ce n’est
que par la volonté qu’on peut réussir à l’écarter. Ensuite, j’ai admiré
l’évolution de Vi. Par son vécu, elle nous prouve qu’une personne qui n’a pas
eu de chance dans sa jeunesse peut toujours se rattraper et devenir quelqu’un
de différent. J’ai aussi bien apprécié l’habileté politique de Logan, qui
s’acclimate relativement bien à sa nouvelle position. À croire qu’il a toujours
été fait pour la négociation !
Finalement, je ne peux
pas faire une critique de ce roman, de cette trilogie, sans parler de Kylar et
Élène. Wow...! Les deux personnages sont époustouflants ! D’abord, Kylar
réussit à nous montrer l’une des meilleures parts de lui-même, soit la grandeur
et la force de son amour. Cela semble anodin, mais on se rend vite compte que
c’est l’un des aspects les plus décisifs de cette histoire. Encore une fois,
j’adore le fait que l’auteur réussit à bien montrer que tous ses personnages
ont une part d’ombre et de lumière et que c’est à eux de choisir ce qu’ils
veulent être. Et puis Élène… Que dire de cette magnifique jeune femme, sinon
qu’elle est extrêmement courageuse ! Je l’admire beaucoup pour sa pureté malgré
son enfance difficile, de même que sa faculté de pardon. À sa place, je
n’aurais pas été capable d’accepter ce qui lui est arrivé !
Pour fini, je dois dire
que j’ai été très surprise que toutes mes attentes soient remplies ! Il
s’agissait d’une très belle trilogie de fantasy qui restera longtemps dans mes
pensées ! Elle aura même réussit à me faire verser quelques larmes malgré moi.
C’est le cœur lourd qui je quitte cet univers et ces personnages… Je vous
conseille cette série les yeux fermés !
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