Auteur: Brent Weeks
Éditeur: Milady
Collection: Fantasy
Pages: 697 pages
Parution: 20 juin 2011
Parution: 20 juin 2011
Quatrième de couverture:
Kylar Stern a renoncé à sa vie d'assassin. Il a laissé derrière lui son maître Durzo et son ami Logan Gyre, laissés pour morts dans l'invasion brutale du pays par les armées du Roi-dieu. Kylar est parti s'installer dans une ville et a changé de métier.
Mais lorsqu'il apprend que Logan est toujours vivant et qu'il est retenu prisonnier, Kylar est confronté à un terrible dilemme: abandonner la voie des ombres à tout jamais et vivre heureux avec sa famille, ou bien replonger dans la violence pour sauver son pays et son ami... au risque de tout perdre.
Classement: Or
Mon avis:
Tout de suite après ma relecture
du premier tome de l’Ange de la Nuit, j’ai décidé d’entamer le deuxième. En
effet, je fais partie de ce genre de lecteurs qui adorent lire l’entièreté
d’une série à la suite, question de rester dans l’ambiance et de se souvenir
des moindres détails. Vous devinerez donc très facilement quelle sera ma
prochaine lecture, d’autant plus que le livre en question est déjà en ma
possession !
On se retrouve donc tout de suite
après l’invasion khalidorienne, alors que Garoth Ursuul a pris possession de
Cénaria. Kylar, quant à lui, a décidé de ne plus se mêler de la politique du
royaume et décide donc de partir afin de commencer une nouvelle vie
d’herboriste. Toutefois, sa véritable nature pourrait bien se révéler plus
difficile à étouffer que ce qu’il croyait… Et je dois m’arrêter là pour être
certaine que de ne pas trop en révéler à ceux qui n’auraient pas encore lu le
premier tome !
L’ambiance ici est très
différente de celle que l’on découvre dans le premier tome, surtout durant la
première partie du récit. On assiste alors au combat intérieur que mène Kylar,
qui oppose l’homme normal au pisse-culote aguerri. Même s’il veut devenir
quelqu’un de bon et de simple pour ses proches, il ne peut s’empêcher de
vouloir faire le bien autour de lui en tuant tous ceux qui le méritent. On
découvre donc ici le côté plus humain de Kylar, et je trouve cela
extraordinairement bien fait ! Dans la deuxième moitié du récit, on sent que le
rythme de l’histoire s’accélère. Plusieurs événements importants se déroulent
au même moment et on ne peut pas s’empêcher de dévorer les pages avec frénésie.
J’ai toutefois trouvé que cette fin était un peu moins bonne que celle du premier tome où, je le rappelle, la
scène finale durait au moins 200 pages ! Ce n’est pas que la fin n’était pas
intéressante, loin de là, c’est plutôt qu’elle l’était un peu moins que ce qui
a été présenté dans le premier. J’ai trouvé très originale la résolution du
problème dans la salle du trône, où un clin d’œil a été fait à un détail anodin
qui était présenté au tout début du livre.
Il y a aussi beaucoup de nouveaux
personnages dans ce roman, que l’on apprend d’abord a apprécié individuellement
avant que leur destin ne s’entremêle avec celui des personnages principaux. Notons
entre autres Ariel, qui se révèle être extrêmement intelligente et qui se sert
de cette intelligence pour « forcer » les autres à faire ce qu’elle
juge être le mieux. J’ai aussi bien aimé le chef des Ceurans, dont le nom
m’échappe maintenant, pour son caractère. Je crois que nous n’en avons pas fini
avec ces deux personnages et j’ai bien hâte de voir ce qu’il adviendra d’eux
dans le dernier tome.
On sent bien que ce deuxième tome
sert à mettre en place des éléments et des personnages qui se révèleront très
importants dans le troisième et dernier tome. J’anticipe quelque peu quelles
personnes auront de l’importance et cela me donne encore plus envie de lire la
suite. La dernière page du roman nous laisse sans voix et le nouvel élément
qu’elle nous apporte amène à penser que la fin de la trilogie sera grandiose !
Somme toute, j’ai adoré la suite
de cette trilogie qui ne cesse de m’étonner. Les personnages sont géniaux,
l’univers est à couper le souffle et tout ça réuni sous une plume magnifique !
Que demander de mieux ?
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