Éditeur: Lumen
Collection: ---
Pages: 342
Parution: 5 mars 2015
Parution: 5 mars 2015
Quatrième de couverture:
Voilà cinquante ans qu'une guerre nucléaire a décimé la population mondiale. Un groupe de survivants d'une dizaine de milliers de personnes a fini par se former, et ce qui reste des États-Unis d'Amérique s'est choisi un président. Mais des deux familles qui se sont affrontées pour obtenir le pouvoir, la mienne a perdu. Aujourd'hui, les fils et les filles des adversaires d'autrefois sont contraints de s'épouser, chaque année, lors d'une cérémonie censée assurer l'unité du peuple. J'ai seize ans cette année et mon tour est venu.
Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule et unique mission dans la vie: tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils du président. Depuis ma plus tendre enfance, je me prépare pour ce moment. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes. Les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche...
Bishop doit mourir. Et je serai celle qui le tuera.
Mon avis:
Combien de fois me suis-je fait recommander ce diptyque ? Un nombre incalculable de fois ! Et puis, n'y tenant plus, voulant finalement connaître les raisons de l'engouement aussi prononcé pour cette série, j'ai finalement cédé et suis allée me les procurer ! (à la bibliothèque, donc cela n'a pas trop fait mal au portefeuille !)
Considérant le contexte par lequel il s'est retrouvé dans mes mains, je n'ai pas lu la quatrième préalablement (même si j'avais une bonne idée de son contenu) et je n'ai pas été lire d'avis détaillé sur ce roman. J'ai donc été très étonnée quand je me suis rendue compte qu'il ne s'agissait pas d'un livre de fantasy, mais bien d'une dystopie ! En effet, j'avais dans l'idée que la confrontation entre les familles, et la volonté d'assassinat de l'une envers l'autre impliquerait nécessairement un univers sombre et hautement politique, mais je ne croyais vraiment pas que cela pouvait s'inscrire dans le cadre d'une société "futuriste". Et ne vous méprenez pas sur l'utilisation du mot futuriste, n'oubliez pas qu'Hunger Games, Divergence et La Sélection aussi présentent des sociétés futuristes...
Pour vous mettre un peu en contexte, nous suivons ici la vie d'Ivy, qui est chamboulée le jour où elle doit, comme toutes les jeunes filles de 16 ans, se soumettre à la traditionnelle cérémonie du mariage obligatoire. Ainsi, chaque jeune fille doit épouser un garçon du clan opposé, qui lui est attribué selon leurs affinités, déterminées par un questionnaire. Aucune d'entre elles ne connaissent donc le garçon qu'elles vont épouser en ce grand jour... excepté Ivy. En effet, elle est la fille du dirigeant du clan fondateur, alors il est naturel qu'elle doive épouser le chef du président, fils de l'autre clan. Elle se voit donc investie d'une mission par sa famille: elle doit à tout prix tuer le fils du président, Bishop, pour que son clan puisse renverser le pouvoir établi et abolir cette tradition arriériste qu'est le mariage arrangé.
Rapidement, j'en suis venue à comparer cette histoire à celle de La Sélection. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je faisais automatiquement un lien entre ces deux séries. The book of Ivy est toutefois beaucoup mieux développé, poussant les réflexions là où il le faut par rapport à l'ordre établi. On se pose les bonnes questions, au bon moment, et d'autres personnages, de par leurs valeurs divergentes de celles d'Ivy, réussissent à semer le doute dans son esprit, la forçant à pousser sa réflexion encore plus loin. Cela nous permet en même temps, en tant que lecteur, de réfléchir sur notre monde actuel, particulièrement sur la façon dont il est gouverné...
Je crois que ce qui m'a particulièrement fait penser à la Sélection, c'est le fait que l'intrigue de ce premier tome, à tout le moins en majeure partie, se concentrait sur l'évolution des relations qu'Ivy entretient avec les autres. En effet, on se concentre énormément sur les relations Ivy-Bishop, Ivy-Famille et Ivy-Victoria. On est donc énormément centré sur l'évolution du personnage d'Ivy en tant que tel, considérant que ses différents rapports avec les autres la transforme peu à peu. On voit l'aboutissement du travail de l'auteure à la fin de ce premier tome, qui m'a secoué par son originalité. En effet, je ne vous le cacherai pas, la quatrième de couverture laisse entièrement présager ce qui se passera tout au long de ce tome... sauf pour la fin !
Considérant le contexte par lequel il s'est retrouvé dans mes mains, je n'ai pas lu la quatrième préalablement (même si j'avais une bonne idée de son contenu) et je n'ai pas été lire d'avis détaillé sur ce roman. J'ai donc été très étonnée quand je me suis rendue compte qu'il ne s'agissait pas d'un livre de fantasy, mais bien d'une dystopie ! En effet, j'avais dans l'idée que la confrontation entre les familles, et la volonté d'assassinat de l'une envers l'autre impliquerait nécessairement un univers sombre et hautement politique, mais je ne croyais vraiment pas que cela pouvait s'inscrire dans le cadre d'une société "futuriste". Et ne vous méprenez pas sur l'utilisation du mot futuriste, n'oubliez pas qu'Hunger Games, Divergence et La Sélection aussi présentent des sociétés futuristes...
Pour vous mettre un peu en contexte, nous suivons ici la vie d'Ivy, qui est chamboulée le jour où elle doit, comme toutes les jeunes filles de 16 ans, se soumettre à la traditionnelle cérémonie du mariage obligatoire. Ainsi, chaque jeune fille doit épouser un garçon du clan opposé, qui lui est attribué selon leurs affinités, déterminées par un questionnaire. Aucune d'entre elles ne connaissent donc le garçon qu'elles vont épouser en ce grand jour... excepté Ivy. En effet, elle est la fille du dirigeant du clan fondateur, alors il est naturel qu'elle doive épouser le chef du président, fils de l'autre clan. Elle se voit donc investie d'une mission par sa famille: elle doit à tout prix tuer le fils du président, Bishop, pour que son clan puisse renverser le pouvoir établi et abolir cette tradition arriériste qu'est le mariage arrangé.
Rapidement, j'en suis venue à comparer cette histoire à celle de La Sélection. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je faisais automatiquement un lien entre ces deux séries. The book of Ivy est toutefois beaucoup mieux développé, poussant les réflexions là où il le faut par rapport à l'ordre établi. On se pose les bonnes questions, au bon moment, et d'autres personnages, de par leurs valeurs divergentes de celles d'Ivy, réussissent à semer le doute dans son esprit, la forçant à pousser sa réflexion encore plus loin. Cela nous permet en même temps, en tant que lecteur, de réfléchir sur notre monde actuel, particulièrement sur la façon dont il est gouverné...
Je crois que ce qui m'a particulièrement fait penser à la Sélection, c'est le fait que l'intrigue de ce premier tome, à tout le moins en majeure partie, se concentrait sur l'évolution des relations qu'Ivy entretient avec les autres. En effet, on se concentre énormément sur les relations Ivy-Bishop, Ivy-Famille et Ivy-Victoria. On est donc énormément centré sur l'évolution du personnage d'Ivy en tant que tel, considérant que ses différents rapports avec les autres la transforme peu à peu. On voit l'aboutissement du travail de l'auteure à la fin de ce premier tome, qui m'a secoué par son originalité. En effet, je ne vous le cacherai pas, la quatrième de couverture laisse entièrement présager ce qui se passera tout au long de ce tome... sauf pour la fin !
Mes thématiques préférées dans ce tome ont été, en rafale: L'influence que peut avoir notre famille, la confiance, la justice, le bien-être pour le plus grand nombre, la manipulation et plus particulièrement la thématique de suivre sa propre voie, sans tenir compte de l'opinion des autres. Le tout était très bien exploité, et j'ai très bien senti les messages que tentaient de faire passer l'auteure à ce niveau.
J'ai un peu parlé du personnage d'Ivy, dont l'évolution psychologique était l'une des composantes majeures au fil du roman. Ivy est aussi une personne à tête forte, qui croit en ses convictions, mais en même temps accepte de se faire manipuler. Sa personnalité non influencée par sa famille doit être très intéressante, mais l'endoctrinement qu'elle a subi tout au long de sa vie a oblitéré celle-ci. Il va sans dire qu'elle est une personne forte et courageuse, qui serait certainement placée chez les Gryffondor ! Ensuite, passons à Bishop, notre deuxième personnage principal. J'ai eu un coup de coeur pour ce personnage. Il est tout simplement merveilleux, en étant à la fois compréhensif, intelligent et empathique lorsqu'il le faut. Je l'ai vraiment adoré ! (Futur book boyfriend peut-être ?)
Pour terminer, bien que cela n'ait pas été un coup de coeur, dû à un manque flagrant d'actions, il s'agissait d'un très bon premier livre. L'écriture de l'auteure permet l'accessibilité de cet ouvrage à un très large public, de même que les thématiques qui y sont abordées en général. Au vu de la fin de ce premier tome, j'ai très hâte de découvrir ce que le prochain me réserve !
16/12
Ce premier tome plante vraiment les bases et la psychologie d'Ivy. L'univers ne m'a pas paru très original mais l'évolution de la relation entre Ivy et Bishop m'a beaucoup intéressé. Le deuxième tome est assez différent et m'a un peu moins plu.
RépondreEffacerTout comme toi, en effet,je n'ai pas trouvé l'univers particulièrement original. J'en reviens à la prévisibilité de l'histoire, qui est justement liée au fait qu'on nous présentait en grande partie du déjà-vu.
EffacerAyant aussi lu le deuxième tome, je peux dire que je l'ai moins apprécié dans sa globalité que le premier, mais que la fin rattrapait bien l'ensemble. J'en parlerai dans une chronique subséquente, mais les actions finales démontraient une très belle assurance de l'auteure, et sont venus tirés un trait définitif sur l'ancienne Ivy. Il s'agissait du but initial de l'auteure, comme on peut s'en rendre compte, et c'est à ce moment en particulier qu'on se rend compte que l'entièreté de l'intrigue reposait sur l'évolution psychologique d'Ivy.